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Le drame s’est produit vendredi dernier lors d’une patrouille de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali (Minusma), près de la ville de Tombouctou.
« Profondément choqué par le meurtre cet après-midi, à Tombouctou, par un individu armé non identifié, de deux de nos policiers, dont une femme, alors qu’ils étaient en patrouille », a indiqué sur Twitter El-Ghassim Wane, le chef de la Minusma. Son annonce fait suite à la mort par balles de deux membres, dont une femme de la mission des Nations unies au Mali (Minusma). Quatre autres Casques bleus ont été blessés, dont un grièvement, selon la mission et le chef de la Minusma. Le drame s’est produit vendredi 16 décembre, dans une attaque contre leur patrouille à Tombouctou, dans le nord du pays.
Après avoir commis leur forfait, « les assaillants dans leur fuite ont croisé une patrouille des forces armées maliennes (Fama). Après les échanges de tirs, un assaillant a été tué. Côté Fama, il y a un mort et un blessé léger qui a quitté l’hôpital », a affirmé à l’AFP Bakoun Kanté, gouverneur de Tombouctou, qui assure que la situation est à présent sous contrôle.
En réaction, la Minusma a envoyé environ 30 minutes « une force de réaction rapide terrestre sur les lieux », a déclaré à l’AFP un responsable de la mission onusienne à T La Minusma, avec environ 12 000 soldats déployés au Mali, est la mission de l’ONU ayant subi le plus de pertes dans le monde ces dernières années. Plus de 180 de ses membres sont morts dans des actes hostiles, dans un Mali en proie à l’insécurité depuis 2021.
Essama Aloubou
