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Ibrahim Boubacar Kéïta alias IBK compterait-t-il sur l’aide des Chefs d’Etats africains pour éviter la prison à son fils ? L’interrogation a tout son sens. Dans la mesure où l’ex-dirigeant malien craindrait que l’étau se resserre contre son fils, aujourd’hui réfugié en Côte d’Ivoire, après l’inculpation du général Moussa Diawara, l’ancien patron de la Direction générale de la sécurité d’État (DGSE), impliqué dans l’affaire de disparition du journaliste Birama Touré.
Selon nos confrères de News Bamako, IBK aurait demandé l’aide de ses ex-homologues ouest-africains dans le but d’éviter la prison à Karim Kéïta, également cité dans le dossier « Birama Touré ».
“IBK leur aurait demandé de peser de tout leur poids, auprès du colonel Assimi Goïta, président de la Transition, pour éviter la prison à son fils”, selon notre source qui détient cette information de ses sources généralement, « dignes de pancréas ».
Le média renseigne que l’ex-président aurait eu la promesse de certains dirigeants ayant promis d’agir en faveur de sa demande. Par contre, d’autres lui auraient dit de laisser la justice malienne faire son travail.
Et de poursuivre que ces chefs d’Etat avaient tous attiré son attention, quand il était au pouvoir, sur les agissements de son fils, inacceptables dans un Etat de droit ».
Reporter Sans frontière (RSF) avait révélé dans une enquête que le journaliste avait été arrêté et détenu dans une prison secrète de la sécurité d’État pendant plusieurs mois. Le reporter avait ensuite été tué par balles à la fin de l’année 2016.
