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Mali : l’artiste Salif Keïta décoré par le président Moncef Marzouki

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L’évènement s’est passé sans bruit. Et pourtant il est de taille. L’artiste malien Salif Keïta a été élevé au grade de Commandeur de l’ordre national du Mérite de la Tunisie le 21 juin par le président tunisien Moncef Marzouki. La cérémonie a connu la présence de la ministre malienne de la culture Ramatoulaye DIALLO.
Il fait la fierté du Mali et de l’Afrique toute entière depuis plusieurs décennies. Né à Djoliba le 25 août 1949, Salif Keïta, descendant de Soundjata Keita, roi fondateur de l’empire du Mali fut livré dès son enfance à un défi de taille ; la couleur de sa peau. Dans une région où les albinos sont mal perçus, Salif doit supporter les regards indiscrets des uns et les discriminations des autres pour se faire une place.
Face au refus de ses parents de voir le prince chanter comme un griot, ce dernier décide de mener une nouvelle aventure à Bamako où il intègre le groupe Rail band de Bamako .
Le premier album « Mandjou » de l’artiste, qui fait l’éloge du président Guinéen Ahmed Sékou Touré et du peuple mandingue consacre son succès sur le plan international.  Depuis, il multiplie les tournées et tous ces titres sont des tubes.
En 1989, le single «  Nou pas bouger » remporte un succès colossal dans toute l’Afrique francophone et aux Antilles, utilisant au maximum les innovations technologiques en matière de programmation, de production et d’enregistrement. Ce titre est une ode à la dignité et à la résistance dans les combats difficiles menés par les immigrés africains pour s’insérer, socialement, économiquement et politiquement en France et en Occident, pouvait-on lire sur son site officiel.
Aujourd’hui le monument de la musique africaine compte plus d’une dizaine d’albums à son actif. Vainqueurs de plusieurs awards dont celui du Kora en 2004, il fut désigné Ambassadeur de la paix par Jean Ping, président de la commission de l’Union africaine en 2010.




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