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Manu Dibango : 81 ans, toujours célèbre !!!

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12 décembre 1933-12 décembre 2015, le célèbre saxophoniste camerounais Manu Dibango a soufflé sa 81ème bougie. Légende vivante de la musique africaine, l’agenda de Manu est toujours surchargé malgré son âge qui ne reflète d’ailleurs pas sa forme athlétique.

En septembre de cette année, la star camerounaise a été désignée Grand Témoin de la Francophonie pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio 2016, par la Secrétaire Générale de la Francophonie Michaelle Jean.

Médaillé de vermeil de la ville de Paris et chevalier de la Légion d’honneur, Manu Dibango fait partie des plus célèbres artistes africains du monde. Il a suivi de près la carrière de plusieurs dauphins qui lui sont reconnaissants.

« Bon anniversaire tonton Manu Dibango … j’en profite pour te dire » na som ndjita »(Merci) pour le regard bienveillant que tu as eu sur ma carrière … », a publié Lokua Kanza sur sa page Facebook

La biographie de Manu Dibango

Une légende ! Le 12 décembre prochain, Emmanuel N’Djoké Dibango, dit Manu Dibango, le célèbre saxophoniste et chanteur camerounais fêtera ses 80 ans ! Et comme il a la grande forme, il a prévu de bien marquer le coup ! Deux fêtes sont programmées : la première le 11 décembre à Paris, puis, une deuxième, le lendemain au Cameroun. Des émissions spéciales auront lieu toute la journée sur radio Africa n° 1, avec la participation de Manu, et il en profitera pour faire aussi la promo d’une autobiographie intitulée Balade en saxo dans les coulisses de ma vie, publiée aux éditions Archipel

Quelle vie depuis sa naissance en1933 à Douala..

Le chanteur est issu d’un milieu protestant. A 3 ans, il s’installe en France avec sa famille à Saint-Calais (Sarthe). Il étudie à Chartres, puis à Château-Thierry au début des années 1950 passe son bac à Reims tout en découvrant le saxophone. Son père lui coupe les vivres en 1956 ne supportant pas l’idée qu’il fasse carrière dans la musique ! C’est mal le connaitre !

Il s’exile alors à Bruxelles, à Anvers et à Charleroi, où il retrouve la diaspora. Grand Kalle l’engage dans son orchestre. Ils enregistrent plusieurs disques et Manu Dibango fait un premier retour au Cameroun en 1963. Il revient en France. Pas encore prêt…

“Je me sentais comme D’Artagnan”, raconte-t-il.

En 1967, Manu Dibango fonde son premier big band. Il participe aussi à une série d’émissions télévisées intitulée Pulsations, dont le producteur est Gésip Légitimus. Il cotoie les vedettes françaises de l’époque, Dick Rivers et Nino Ferrer-. En 1969, il se lance en solo. L’Afrique commence à lui faire les yeux doux…

Dans les années 1980, il devient une vraie célébrité en accompagnant notamment Serge Gainsbourg.

En 1992, il enregistre Wakafrika, un album de reprises des plus grands tubes africains avec la crème des artistes africains et des musiciens internationaux. L’album réunit les ténors africains, Youssou N’dour sur Soul Makossa, King Sunny Adé sur Hi-Life, Salif Keïta, sur Emma, Angélique Kidjo et Papa Wemba, sur Ami Oh !, sans oublier Peter Gabriel, Sinéad O’Connor, Dominic Miller (guitariste de Sting) et Manu Katché (entre autres). Le single Biko (avec Alex Brown, Peter Gabriel, Ladysmith Black Mambazo, Geoffrey Oryema et Sinéad O’Connor). C’est un gros succès.

En 1997, Manu Dibango créé le Festival Soirs au Village, festival qui a désormais lieu tous les ans depuis.

Le 3 février 2009, Manu Dibango décide d’attaquer les maisons de disques de Michael Jackson et de Rihanna (Sony BMG, Warner et EMI) pour avoir utilisé sans autorisation le thème de Soul Makossa. Il sera débouté.

Le 14 juillet 2010, Manu Dibango est fait chevalier de la Légion d’honneur. Il est aussi “artiste de l’Unesco pour la paix˝ depuis 2004

Manu Dibango a un fils, Michel, et deux filles, Marva et Georgia.

De son succès, il dit : « J’ai un public élastique ! Je ne suis pas un spécialiste dans la musique, je suis un généraliste [rires] ! Donc je touche forcément les uns et les autres à un moment donné, que ce soit les mômes ou les plus âgés. Vous savez, pour faire ce métier il ne suffit pas de suivre une mode. Il faut être présent, être “de son temps”mais pas d’une mode. Les modes passent. J’ai vu naître beaucoup de tubes, de danses… Et à la fois, il y a des constances aussi. L’important c’est de choisir son camp et d’en avoir la possibilité. »

Il croit aussi beaucoup aux jeunes talents à venir : « Je n’ai pas fait ce métier pour avoir des médailles. Je l’ai fait par passion. Pour amener des rapports d’amour entre les gens. Parce que ce n’est pas la denrée la plus répandue. Mais…oui, il est clair dans la francophonie je fais partie du tableau ! Il y a plein de musiciens qui sont passés chez moi et qui en s’en allant, amènent d’autres musiciens. Cela se renouvèle tout le temps. Ceux qui viennent dans mon orchestre savent qu’ils devront former d’autres musiciens s’ils sont pris ailleurs. Une manière de passer le relais ».

En attendant, il est toujours là et bien là…




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