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Marie Théophane Nang : l’architecte du « faire et bien faire ! »

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La devise de Marie Théophane Nang est « faire et bien faire ». Fille de diplomate, elle aurait pu marcher sur les traces de son père, elle a choisi l’architecture.

« Mon père étant diplomate, nous changions souvent de pays. Du coup, je ne savais jamais où j’allais être le lendemain. J’ai donc choisi d’être architecte, sachant que je pourrais exercer ce métier quel que soit l’endroit où je me trouverais. On a besoin de construire partout, et l’architecture est une technique universelle qui permet de créer une unité de lieu et un espace organisé, ce dont j’avais besoin pour concilier nomadisme et sédentarité ».

Marie Théophane Nang est née le 23 mars 1963. Elle est l’aînée d’une fratrie de sept enfants. Elle a passé son enfance dans diverses capitales : d’abord à Yaoundé, où elle puis à Brazzaville (Congo), où elle apprend le lingala, sa « première langue africaine » – elle apprendra plus tard l’ewondo, la langue de ses parents -, et Bangui (Centrafrique).

En 1979, elle découvre Paris en 1979, où elle suit sa scolarité au cours Bossuet-Notre-Dame puis l’Institut Sainte-Thérèse. ‘J’en garde une formation exigeante, tournée vers l’excellence et d’un besoin de spiritualité qui la conduira, plus tard, sur les chemins de Compostelle. »

Le bac C en poche, elle s’inscrit à l’Unité pédagogique d’architecture (actuelle école d’architecture Paris-Villemin), d’où elle sort en 1988 diplômée par le gouvernement (DPLG). Son père la voyait ingénieure, elle part s’installer au Canada, où elle passe un DESS d’ingénieur en structure bois en 1990.

Retour en France où elle s’installe avec Philippe avec lequel elle aura deux enfants.

En 1989, elle crée Arke Tekne, son studio d’architecture, elle enchaine les contacts et les ocntrats avec Siporex, Lobjoy & Associés, Anthony Béchu, Bouygues International, Vinci Immobilier… ans co.

Le bilan, elle le tire elle même : « Je suis passée de l’exécution à la conception. En gros, de la technique pure à l’architecture. »

Ses réalisations ? Elle s’intéresse aussi bien à l’architecture commerciale (commerces et entrepôts) qu’industrielle (usines) mais aussi à des bureaux, à des résidences d’étudiants, des villas et des immeubles.

Elle s’est spécialisée dans les questions thermiques, énergétiques et acoustiques : « Quand je suis arrivée en France, j’avais froid. Je me suis donc préoccupée de construire des enveloppes thermiques efficaces et peu coûteuses, pour diminuer les frais de chauffage. En vingt ans, j’ai réussi à caser du bois dans quelques projets. Ce n’est pas facile de le faire accepter à la maîtrise d’ouvrage, mais il a de bonnes performances techniques et énergétiques et permet de gérer le problème de la surcharge pour les fondations. »

Elle est aussi très présente en Afrique, au Cameroun notamment. Elle revient toujours à son crédo : « Quel que soit l’endroit où l’on est, il faut faire et bien faire.Les ouvriers sont à 70 % des migrants. Ils voient que je suis l’une des leurs. Réussir ensemble est pour nous une exigence. »

 




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