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Marley d’or 2017: Jesy Kankelen, meilleur reggae man

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bob kankeLa IVe édition des Marley d’or, la cérémonie de récompense des artistes-musiciens reggae, s’est tenue, le jeudi 11 mai 2017, au SIAO. L’évènement a vu le sacre du reggae maker de la ville de Sia, Jesy Kankelen.

L’auteur du titre « Badouba », Jesy Kankelen, a été désigné meilleur artiste raggae de l’année. Sa consécration est intervenue, le jeudi 11 mai 2017, à Ouagadougou, lors de la IVe édition des Marley d’or, baromètre de la musique raggae du Burkina Faso. Nominé au titre le plus convoité, la catégorie or, Jesy kankelen a ravi ainsi la vedette à ses concurrents, Oscibi Johann et Ima Hado. Si le premier cité, Oscibi Johann, n’a pas convaincu le jury et les mélomanes, son challenger Ima Hado, lui, s’en est tiré avec trois trophées. Il s’agit du Marley du meilleur clip vidéo, du meilleur spectacle et celui du public. Le titre de meilleur espoir, le Marley de la révélation, est revenu à l’artiste Ozborn Bado. Outre ces trophées, le comité d’organisation a attribué des Marley d’honneur à des mécènes ainsi qu’à de grandes figures de la musique reggae, à l’image du Guinéen Takana Zion. L’artiste Black So Man a, lui, reçu, à titre posthume, un Marley d’hommage « pour avoir contribué au rayonnement de la musique burkinabè ». La cérémonie des Marley d’or n’a pas été qu’un tremplin de distinction d’artistes.

Une ambiance électrique

Elle fut également un moment d’ambiance, de joie, d’euphorie et de communion au cours des prestations en live de certains grands noms du reggae africain. Parmi les artistes qui ont tenu en haleine le public, on retient le Marley d’or 2016 Jah Verity, l’Ivoirien Jim Kamson, le Guinéen Takana Zion et les frères Touré Kunda du Sénégal. Toutefois, celui qui a fait le plus sensation a été, sans conteste, le « revenant », Founy Faya. Après une absence remarquée de la scène musicale, depuis quelques années, le retour de l’artiste a été salué dans une liesse populaire. Et c’est en chœur avec l’assistance qu’il a interprété deux titres de ses succès : « Tougan » et « Blacky’s groove ». Les fans de l’artiste lui ont également témoigné leur admiration par des salves d’applaudissements répétées et des billets de banque. A la fin de sa prestation, un Marley d’honneur lui a été décerné à l’occasion. Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry, a reconnu les talents de l’artiste avant de promettre tout le soutien de son département à ce dernier dans ses futurs projets musicaux. Il a réitéré la même promesse à l’égard du Marley d’or 2017. Se félicitant également du succès de la IVe édition des Marley, le ministre Barry a appelé les artistes-reggae et leurs mélomanes à s’approprier les valeurs du rastafarisme. Reprenant à son compte les propos d’un des pionniers du mouvement en Afrique, Alpha Blondy, il a souligné que le rastafarisme n’est pas le banditisme, ni la drogue, ni l’alcoolisme, mais « c’est le sens de l’honneur, de la grandeur, le devoir de vérité et l’audace de croire et d’espérer ». Pour l’Ivoirien Jim Kamson, les Marley d’or qui sont célébrés en cette date « historique » du 11 mai, doivent être préservés dans l’intérêt des reggae men du Burkina Faso et d’ailleurs. Cela dit, il a invité les autorités, les sponsors et la population à ne pas faiblir dans le soutien aux promoteurs. Les Marley d’or, a-t-il fait savoir, est un évènement qui fera grandir le reggae burkinabè et par ricochet l’estime du pays à l’échelle continentale, voire mondiale.

Source:news.aouaga.com




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