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La crise économique sur tous ses aspects fait que plusieurs secteurs sont touchés et d’où rares sont ceux qui résistent et d’autres qui connaissent après des inflations dont seules les autorités locales des pays peuvent en détenir des solutions de traitement, pour d’une part éviter des désagréments qui peuvent être néfastes pour les citoyens.
Dans les pays maghrébins, la situation est telle qu’elle est inquiétante et délicate. Une situation qui n’enchante pas. C’est dire que le déficit commercial s’est aggravé de 12,6% à plus de 77,8 milliards de dirhams à fin août 2018. A cette période de l’année 2017, il était de 69,1 milliards.
C’est en tous les cas que qu’indique l’office des changes marocain dans un communiqué. Un déficit qui s’expliquerait par une augmentation des importations qui dépassent les exportations, alors que le taux de couverture s’est établi à 77,4%. Il est notifié aussi que les investissements directs étrangers ont baissé de 8,6% à 16,5 milliards de dirhams à fin août 2018, contre 18,07 milliards en août 2017.
L’accroissement des dépenses en est la résultante, d’autant plus que le taux de ces dernières est plus important que les recettes, à l’image de celles des marocains résidant à l’étranger qui se sont améliorées de 1% à au titre des huit premiers mois de 2018 selon la même source.
Cependant un allègement des déficits du compte des transactions courantes de 6,6 % à 32,8 milliards de dirhams s’est laisse apparaître lors de la balance des paiements au titre du premier semestre de l’année 2018. Une évolution qui serait marquée par l’amélioration de l’excédent des services de 5,8 milliards de dirhams et du solde du revenu primaire de 1,1 milliards atténuée toutefois par l’aggravation du déficit au titre des biens.
