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Dans le sillage de l’inauguration du « Train à grande vitesse » nommé « El Boraq », le roi marocain, Mohamed VI a lancé plusieurs projets ferroviaires de grande envergure. Des projets structurants qui visent entre autres objectifs l’accompagnement du développement substantiel que connait le secteur, l’amélioration des conditions de confort à bord des trains, la résorption des flux substantiels du trafic et la réduction du temps des trajets.
Parmi ces projets lancés, il y’a celui du doublement complet de la ligne Casablanca-Marrakech, du triplement de l’axe Casablanca-Kenitra, des gares dédiées aux TGV, Rabat-Agdal, Tanger, Kenitra et Casa-voyageurs, ainsi que des nouvelles gares telles que celles de Benguerir et d’Oujda. On avance que ces projets d’envergure seraient réalisés pour un investissement global de près de 10,5 milliards de dirhams.
Une manière donc d’améliorer le secteur des transports qui reste l’un des vecteurs essentiels de promotion des activités économiques, du développement local et du bien-être de la population. C’est d’ailleurs pour cela que le roi marocain veut accompagner le processus de restructuration et de modernisation urbaine et de renforcement de la mobilité inter-villes.
Les infos données sur le projet de triplement de l’axe Casablanca-Kenitra affirment avoir mobilisé une enveloppe budgétaire de 5,2 milliards de dirhams marocains. En outre, cet axe permettra, non seulement la désaturation du carrefour ferroviaire de Casablanca, mais aussi multipliera la capacité de cette ligne par 2,5, tout en offrant la possibilité de programmer jusqu’à un départ toutes les trois minutes.
Ce qui est rapporté par contre, c’est que les travaux de réalisation dudit projet seraient confiés à des entreprises nationales, mobilisant trois millions de journées/hommes. Comme il peut générer minimum 280 postes d’emploi durant la phase d’exploitation.
L’autre projet structurant inauguré par le roi marocain est le doublement complet de la ligne Casablanca- Marrakech qui se longe sur une distance de 174 km. Un projet ayant également nécessité des investissements de l’ordre de trois milliards de dirhams. Le roi aurait en outre procédé à l’inauguration de la Gare Rabat-Agdal qui à première vue est un joyau architectural et urbain qui conforte la place de Rabat en tant que, non seulement ville lumière, mais aussi capitale marocaine de la culture.
