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Maroc : le ministre des affaires étrangères défend sa politique migratoire

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En déplacement à Paris où il rencontre son homologue français, le ministre marocain des affaires étrangères Nasser Bourita, a accordé une interview aux confrères de Jeune Afrique au cours de laquelle, il est revenu sur l’agenda international et la gestion des flux migratoire par le Maroc.

La solidarité, la responsabilité et la coopération internationale sont les trois piliers sur lesquels le Maroc fonde sa politique migratoire selon Nasser Bourita. Evoquant la question du déplacement brutal des migrants, le chef de la diplomatie marocaine est catégorique.

« …Nous avons éloigné ces gens du nord du pays pour des raisons évidentes : leur objectif était de partir, de prendre la mer, au risque de perdre la vie comme beaucoup d’autres avant eux. En outre, certains pays et médias font en sorte de se focaliser sur les pays de transit en les accusant de mal gérer, de ne pas faire leur travail. Le Maroc a agi en partenaire responsable de l’Europe et n’a pas de leçons à recevoir », a-t-il déclaré.

Pour Nasser Bourita l’aide financière de l’Union Européenne ne changera pas la politique migratoire du Maroc. « Le Maroc n’est pas dans une politique de chantage, du type « Je suis votre gendarme, combien vous me payez ? ». Il a sa propre politique migratoire et entend y être fidèle. Nous pensons que les pays de transit ne doivent pas être au cœur de la politique. Il faut que tous les pays d’origine, de transit, de destination assument leurs responsabilités ».

Le Maroc a traité 50 000 demandes de régularisation sanctionnées par 90% de satisfaction selon le ministre marocain qui se compare au européens, réticents sur la question. « Nous avons lancé en 2013 un large processus de régularisations. Alors qu’en Europe les gouvernements se renvoient la balle en se disant « J’en ai pris 100, tu dois en prendre 300 », nous, un pays en développement, avons traité 50 000 demandes de régularisation en trois ans, dont 90 % ont été satisfaites », précise-t-il.




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