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Mauritanie : Mohamed Ould Adbel Aziz ne sera pas candidat en 2019

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C’est désormais officiel. Le président mauritanien Ould Abdel Aziz ne briguera pas un nouveau mandat à la tête de son pays. Le chef de l’Etat a indiqué qu’il ne compte pas se représenter pour l’élection présidentielle prévue l’année prochaine.

Alors même que la constitution le lui interdit beaucoup craignaient que Ould Abdel Aziz fasse sauter le verrou de la limitation des mandats. « Je n’ai jamais dit, à aucun moment, que j’allai modifier la Constitution pour me représenter. J’ai fait deux serments pour la respecter. Ils sont plus forts que ce que je dirai à l’avenir », s’était-il empressé de déclarer il y a deux ans. Mais peu l’avaient cru.

En début d’année, plusieurs observateurs expliquaient que le président actuel se préparait à modifier la constitution. Abdel Aziz a donc coupé court. Dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique, le chef de l’Etat promet de ne pas briguer un troisième mandat. « Il y a décidément toujours un doute dans les esprits! Je me conforme à la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Nous avons certes révisé la Constitution, mais nous n’avons jamais touché à cet article. Et je n’y toucherai pas », a affirmé celui qui dirige la Mauritanie depuis une décennie.
Qui pour succéder à Mohamed Ould Abedl Aziz ?

L’actuel chef d’état-major du pays Mohamed Ould Ghazouani est pressenti pour prendre les rênes du pays. Mais le président Mohamed Ould Abdel Aziz ne confirme pas. « J’entretiens d’excellents rapports avec lui depuis plus de trente ans. Comme avec tant d’autres d’ailleurs, qui travaillent avec moi au développement du pays. Je n’ai pas encore fait mon choix. Parmi les 3,5 millions d’habitants de la Mauritanie, chacun est libre de se porter candidat. Je soutiendrai l’un d’entre eux », déclare-t-il.

Désormais, la lutte à la succession du chef de l’Etat est engagée. L’opposition de son côté compte gagner les élections et réussir l’alternance. Mais aux yeux des analystes politiques des discussions avec le pouvoir devraient être organisées pour régler quelques contentieux et assainir le cadre électoral. Tel n’est pas l’avis du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Un dialogue n’est ni envisagé ni envisageable. « Nous ne fermons pas la porte, mais je n’organiserai pas un énième, je dis bien un énième, dialogue. Je ne veux pas passer mes deux mandats à dialoguer, j’ai besoin de travailler, de construire le pays et de mettre en œuvre mon programme », a-t-il fait savoir.




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