« Nos cinq représentants ont inscrit en quinze matches quinze buts seulement et un but contre son camp et ont encaissé la bagatelle de vingt-six buts. Sur les quinze matches, les cinq [équipes] africaines ont gagné trois matches, fait deux nuls et perdu dix fois. […] Aucune n’est parvenue à passer le deuxième tour », a-t-il affirmé.
Se demandant « pourquoi une telle déroute ? », il trouve que « le continent africain est perçu comme un réservoir universel de talents » et que « les spécialistes semblent tous accréditer la thèse selon laquelle intrinsèquement et donc techniquement les joueurs africains sont presque au meilleur niveau mondial ».
Et sur la question de savoir ce qu’il en est du développement rationnel, il préfère laisser les « coachs d’expérience, légendes, spécialistes et experts » invités à la conférence de Rabat répondre. Quant à lui, il ne faut pas plus pour être convaincu que « l’heure est à la remise immédiate au travail ».
« Sur notre continent, la ferveur du football est unique. Elle incarne une passion dévorante. Elle fait naître des moments de transe, de sublimation mais l’essentiel, les performances et les titres, ne sont pas au rendez-vous aujourd’hui. Il n’y a qu’une seule recette : une mise au travail immédiate […] et un développement rationnel depuis la base jusqu’au haut niveau. Dans ce dispositif d’évolution, l’engagement de la CAF sera total. », avait-il ajouté pour finir.