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Mouvement « anti-woubi » : des LGBTQIA+ victimes de cyber harcèlement en Côte d’Ivoire

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Une campagne intitulée « Non au Woubi » lancée depuis le 27 août dernier est très vite devenue virale, suivie par de milliers de personnes en Côte d’Ivoire. Ces internautes sont déterminés à combattre via internet et les réseaux sociaux le phénomène de l’homosexualité, qu’ils considèrent comme une menace pour leur société.

Toute personne qui s’identifie aux LGBTQIA+ (regroupant les lesbiennes (L), les gays (G), les bisexuel·le·s (B), les trans (T), les queers (Q), les intersexué·e·s (I), les asexuel·le·s ou aromantique·s (A) et tous les autres termes qui peuvent être répertoriés dans les genres et sexualités) est désignée en Côte d’Ivoire comme « woubi ».

À Abidjan, des jeunes ont initié une marche pacifique pour manifester leur désaccord face au « fléau » de l’homosexualité.

Alors que les meneurs du mouvement « anti-woubi » multiplient les messages hostiles sur la toile, il leur est devenu difficile de s’afficher librement sur Facebook, sur WhatsApp, sur TikTok et d’autres plateformes numériques.

La Côte d’Ivoire est considérée comme un refuge pour les LGBTQIA+ de la sous-région alors que l’homosexualité n’est ni criminalisée, ni autorisée.

Toutefois, en respect des droits de l’Homme, les internautes meneurs de ce mouvement pourraient être interpellés pour violation des droits humains.




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