Les prochaines élections législatives et présidentielles au Mozambique s’annoncent tumultueuses. Prévues pour se tenir en octobre grâce à l’accord de paix trouvé entre le parti au pouvoir, le Frelimo et la Renamo, principal parti d’opposition, ces consultations semblent en danger. Et pour cause, la Renamo menace de l’empêcher si l’accord n’est pas renégocié.
L’accord signé le 1er août dernier, a sonné la fin du conflit armé commencé depuis 1975 entre le parti au pouvoir et le principal parti d’opposition. Cet accord prévoit entre autres, le désarmement intégral de la Renamo, le démantèlement de ses bases militaires et l’intégration progressive de ses combattants dans les forces armées de l’Etat.
Dès lors, l’accord fut salué par plus d’un. Aujourd’hui, une branche dissidente de la Renamo avec à sa tête le général Mariano Nhongo, le rejette et menace de faire échec au processus.
« Le gouvernement du Mozambique doit renégocier l’accord de paix avec nous, la junte militaire de la Renamo. C’est seulement après que pourront avoir lieu la campagne électorale et les élections. Sinon, il n’y aura pas de campagne électorale. Quiconque appellera à voter, nous le tuerons », a-t-il menacé.
Par ailleurs, le général exige d’être invité à la table des négociations par le gouvernement.