A Madagascar, alors que les élections municipales sont prévues le 11 décembre prochain, l’ex-président Marc Ravalomanana, qui souhaiterait y prendre part, a vu sa candidature rejetée.
Après le rejet de son dossier par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), mercredi 18 septembre, la justice a, à son tour rejeté, dimanche 22 septembre, la requête qu’avait immédiatement déposée son parti, devant le tribunal administratif pour lui permettre de se présenter.
Selon les juges, d’énormes dettes fiscales lui son attribuées.
La Direction générale des impôts réclame à Marc Ravalomanana 125 milliards d’ariary, l’équivalent de 25 millions d’euros.
La somme concerne des impayés de son ex-société Tiko au titre de l’année 2009.
Autrefois fleuron de l’agroalimentaire malgache, la société avait été détruite lors de la crise politique qui a touché Madagascar cette année-là.
Pour rappel, lors du passage de Marc Ravalomanana à la présidence malgache cependant (2002-2009), sa gestion de l’argent public avait été pointée du doigt.
Plusieurs bailleurs de fonds dont l’Union européenne (UE), le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale lui avaient notamment reproché de confondre les ressources de ses entreprises avec celles de l’État.