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Nigéria: Boko Haram libère une centaine de filles, pas de rançon versée !

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De la liberté pour certaines filles captives, un ouf de soulagement pour les familles mais aussi pour les autorités nigérianes. En effet, Une centaine d’écolières enlevées le 19 février dernier par Boko Haram à Dapchi, dans le nord-est du Nigeria, ont été libérées ce mercredi.

Les autorités nigérianes font état de 101 filles qui ont été ramenés.  « Le processus d’enregistrement est en cours… Elles ont été déposées sur la route, d’où elles ont naturellement rejoint leur foyer », a expliqué le ministre de l’Information Lai Mohamed.

« Nous étions gardés dans une pièce et ils nous apportaient des ingrédients pour que l’on puisse cuisiner. Ils nous ont dit samedi de monter dans des bateaux. Nous avons passé trois jours sur l’eau et ensuite ils nous ont rassemblées sur des véhicules et nous ont dit qu’on rentrait à la maison. Nous avons de la chance parce que nous sommes jeunes et musulmanes. Une d’entre nous, qui est chrétienne, est toujours avec eux. Ils ont dit qu’ils la libéreraient si elle se convertissait à l’Islam », a raconté Fatima Gremah, 13 ans.

Les spécialistes de la région expliquent que les captives auraient donc été gardées sur des îles du lac Tchad. Une zone difficile d’accès et qui est contrôlée par la faction reconnue par le groupe de l’Etat islamique à qui Boko Haram a prêté allégeance en 2015.

Après leurs libérations, deux autres jeunes filles ont expliqué qu’elles n’avaient jamais été maltraitées. « Quand ils nous ont relâchées, ils nous ont dit d’aller directement à la maison et pas chez les militaires, parce qu’ils diraient que ce sont eux qui nous ont sauvées », a indiqué Aisha Alhaji Deri. Après, la jeune fille de 16 ans a été récupérée par l’agence de renseignements nigériane.

Le 19 février dernier, cette bonne centaine de filles ont vécu une journée très agitée. Des combattants de Boko Haram les avaient enlevées au cours d’un raid sur le pensionnat de l’école pour filles de Dapchi (Etat de Yobe). Ils étaient repartis avec 110 jeunes filles âgées de 10 à 18 ans. C’est dire qu’il reste plusieurs victimes encore dans les mains des ravisseurs.

Le président Muhammadu Buhari avait qualifié cet évènement de « désastre national ». Les circonstances ressemblaient très pour trait au kidnapping de Chibok, en avril 2014.

Depuis, la présidence a promis accentuer la lutte mais que les négociations étaient plus privilégiées que l’option de la force. D’où une satisfaction après cette libération. Mais la présidence nigériane a tenu à souligné qu' »aucune rançon n’a été versée »




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