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FRANCE : Nouveaux soupçons de conflit d’intérêts contre Kohler

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 PAR AGENCE REUTERS    Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a approuvé entre 2010 et 2012 des contrats à venir entre une filiale du groupe de croisières MSC, fondé et dirigé par les cousins de sa mère, et le grand port maritime du Havre (GPMH) où il siégait au sein du conseil de surveillance, rapporte Mediapart.

PARIS (Reuters) – Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a approuvé entre 2010 et 2012 des contrats à venir entre une filiale du groupe de croisières MSC, fondé et dirigé par les cousins de sa mère, et le grand port maritime du Havre (GPMH) où il siégait au sein du conseil de surveillance, rapporte Mediapart.

Citant les procès-verbaux du conseil de surveillance de GPMH, le site affirme que l’actuel numéro deux de l’Elysée, qui siégeait alors en tant que représentant de l’agence des participations de l’Etat (APE), « n’a jamais informé les autres membres du conseil des ses liens familiaux avec l’armateur italo-suisse ».

« Plusieurs élus siégeant à cette époque au sein de ce conseil de surveillance nous ont attesté qu’ils ignoraient tout de la situation familiale d’Alexis Kohler et qu’ils sont tombés des nues quand ils ont découvert très récemment ses liens avec MSC », rapporte Mediapart.

Le conseiller d’Emmanuel Macron a en outre « participé à toutes les délibérations, y compris celles concernant MSC » et « une fois au moins a même voté une disposition, mettant en jeu de l’argent public, favorable » au groupe, ajoute le site.

Contacté par Reuters, l’Elysée n’a souhaité faire « aucun commentaire », soulignant qu’une enquête était en cours.

Les conditions dans lesquelles Alexis Kohler a exercé des fonctions publiques en France, tout en ayant des liens avec l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC), sont au coeur d’une enquête ouverte début juin par le parquet national financier (PNF).

A l’origine de cette enquête, une plainte de l’association de lutte anticorruption Anticor pour prise illégale d’intérêt et trafic d’influence contre l’actuel bras droit d’Emmanuel Macron qui a notamment représenté à partir de 2010 l’APE auprès des Chantiers de l’Atlantique/STX France, dont MSC est un client.

Alexis Kohler a fait savoir en juin, via l’Elysée, qu’il avait toujours tenu sa hiérarchie informée de ses liens personnels avec l’entreprise et a dénoncé un « soupçon totalement infondé ». Le chef de l’Etat a pour sa part salué la « probité exemplaire » de son conseiller.




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