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OIF : la candidate Michaëlle Jean chez Faure Gnassingbe

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Michaëlle Jean, la candidate canadienne à la succession du Sénégalais Abdou Diouf à la tête de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), a rencontré à New York, le président togolais Faure Gnassingbé. L’ancien gouverneur général du Canada a saisi l’occasion pour défendre sa candidature et espérer avoir le vote du Togo lors de l’élection qui se déroulera lors du 15ème sommet de l’OIF à Dakar ( du 29 au 30 novembre 2014). Michaëlle Jean a pour adversaires déclarés, le Mauricien Jean Claude de l’Estrac, le Congolais Henry Lopes et le Burundais Pierre Buyoya. Dans un entretien accordé au site d’informations officiel du Togo, Michaëlle Jean a indiqué qu’elle œuvrera aussi bien pour le sud que pour le nord.

Quel est votre sentiment après l’entretien que vous venez d’avoir avec le chef de l’Etat ?

Nous avons échangé nos points de vue sur la Francophonie du XXIe siècle. Selon moi, il existe de formidables potentialités et il est pour moi important de prendre l’avis des chefs d’Etat, de savoir quelles sont leurs feuilles de route, leurs priorités, ce qu’ils attendent de l’organisation.

Nous avons également parlé de l’expérience togolaise elle-même. Depuis le Canada, nous avons suivi de près les derniers processus électoraux et le rôle joué par l’OIF à cet égard a été très concluant. Les Togolais ont eu l’occasion de s’exprimer librement et c’est très positif. D’ailleurs, assistait à notre entretien le ministre de l’Environnement qui est membre de l’opposition. Il y a là une indication d’un désir de bâtir la concorde nationale. Cette approche inclusive mérite d’être saluée .

Existe-t-il selon vous une sorte de solidarité naturelle des pays  africains en faveur d’un candidat issu de cette région ?

Ecoutez, je suis reçu partout, non pas comme une inconnue car j’ai été Gouverneur général du Canada et mes premières visites officielles se sont déroulées en Afrique. Je continue d’être très présente sur le continent.

A aucun moment de mes rencontres avec les chefs d’Etat et de gouvernement, je me sens étrangère aux réalités africaines. On me reçoit comme une amie, comme une alliée. Je n’ai pas le sentiment de l’existence d’un front africain contre celle qui serait en dehors du cercle. Pas du tout.

L’important est d’être à l’écoute de ce que les pays veulent accomplir de leur vision du rôle de l’Organisation de la Francophonie. Je suis une femme d’action du Nord et du Sud qui travaille sur une diplomatie active et de proximité et qui tient à ce que la voix des pays africains soit entendue partout.

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