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Omar El-Béchir : le président soudanais sera-t-il mis à la disposition de la CPI ?

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Africa Top Success vous le rapportait. Le tribunal de Pretoria interdit au président Omar El-Béchir de quitter le territoire sud-africain suites à une plainte déposée par une organisation non-gouvernementale. Loin d’être inquiété par cette mesure, l’entourage du président indique être protégé par une « immunité » et repartira comme prévu.

Le 25ème sommet des chefs d’état de l’Union africaine serait-il l’occasion pour la CPI de mettre la main sur le président Soudanais Omar El-Béchir accusé de crime contre l’humanité ? Le porte-parole de la cour internationale rappelle à l’Etat de l’Afrique du Sud, ses obligations.
« L’Afrique du sud est signataire du traité de Rome et ce pays a l’obligation de coopérer avec la CPI et de livrer Monsieur el-Béchir. Les accusations de crimes de guerre et de génocide sont très sérieuses.

Bien entendu, Monsieur el-Béchir est présumé innocent mais la CPI l’invite à se présenter devant le tribunal pour que la vérité éclate » a déclaré Fadi el-Abdullah, porte-parole de la Cour pénale internationale (CPI).
La présidente de l’ONG SALC qui a saisi les tribunaux de l’Afrique du Sud, savoure une petite victoire. « Nous sommes très satisfaits de cet arrêt et nous sommes heureux que le juge ait inclus les conditions que nous réclamions pour s’assurer que tous les postes-frontière soient informés qu’Omar el-Béchir ne peut pas partir du pays s’il cherche à fuir », a déclaré Caroline James.

Du côté de la présidence soudanaise, c’est la sérénité. L’équipe gouvernementale du Soudan présente en Afrique du sud n’attend se plier à aucune juridiction. « Nous n’allons pas nous plier à la décision de quelconque cour, nous avons été invités par le gouvernement sud-africain, qui nous a assuré que tous ceux présents ici bénéficieraient d’une immunité », précise le ministre des Affaires étrangères soudanais Ibrahim Ghandour.

Jacob Zuma et son gouvernement sont partagés entre l’obligation de respecter les textes de la CPI et leur fidélité à l’Union Africaine qui estime que la cour ne vise que les Africains dans ses poursuites.
La Justice Sud-africaine se prononcera ce lundi sur la levée ou non de l’interdiction de quitter le territoire qui pèse sur le président Béchir.




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