Une étude de l’Organisation des Nations Unies datant de 2017 indiquait que 1 médicament sur 10 vendus dans les pays en développement est de qualité inférieure ou falsifié. Depuis lors, le trafic de médicaments contrefaits s’est étendu et la lutte contre ce phénomène est devenu un défi de taille sur le continent africain.
La question a été abordée en marge de la rencontre annuelle des ministres de la Santé des pays africains et des représentants de l’Organisation mondiale de la santé à Lomé ce 23 août. Il a été décidé la mise en place d’une Agence africaine de médicaments.
Il y a 3 ans, cette idée avait déjà été lancée par l’Union africaine, et le Rwanda a été choisi pour abriter le siège de cette nouvelle institution.
Selon l’OMS, 70% des médicaments en Afrique sont importés, favorisant le trafic parallèle et la falsification de certains produits pharmaceutiques. Devenu un enjeu de santé publique, cette gangrène met également à mal l’économie du secteur de la santé dans les pays africains.
Parmi les initiatives mises en place pour tenter de lutter contre ce phénomène, il y a la sécurisation des chaînes d’approvisionnement, la mise en œuvre d’actions d’identification à travers des techniques de tests des produits.