Pour rejoindre l’Europe, les migrants ont souvent le choix entre trois principaux itinéraires méditerranéens : la route de la Méditerranée centrale (Italie et Malte), la route de la Méditerranée orientale (Grèce et Chypre) et celle de la Méditerranée occidentale (Afrique du Nord et l’Espagne). Environ 1091 personnes y ont péri.
En effet, des chiffres publiés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) indique que le nombre de décès enregistrés le long des trois principaux itinéraires méditerranéens en date du 13 novembre s’élève à 1.091 décès – soit environ 52% des 2.117 décès confirmés pendant la même période en 2018.
Au cours d’un point de presse tenu hier vendredi à Genève, Joel Millman, porte-parole de l’OIM, indique que parmi les 1.091 décès en mer cette année, plusieurs n’ont été documentés que ces derniers jours. D’après les statistiques de l’agence onusienne pour les migrations, la route de la Méditerranée centrale (Italie et Malte) reste la plus meurtrière pour les réfugiés avec 695 décès.