En Côte d’Ivoire, les vœux du Nouvel An se transforment en tribune politique à l’approche de l’élection présidentielle de 2025. Les leaders de l’opposition ont saisi cette occasion pour réaffirmer leur engagement en faveur d’un processus électoral crédible et inclusif.
Appels à une élection équitable
Dans leurs messages pour 2025, les figures de l’opposition ont mis l’accent sur la nécessité d’une présidentielle juste et transparente.
Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique (PDCI-RDA), a souligné l’importance d’une gouvernance inclusive. « Nous devons gouverner pour tous les Ivoiriens », a-t-il affirmé, tout en adressant des « vœux républicains » aux autorités en place.
De son côté, Simone Ehivet, leader du Mouvement des générations capables (MGC), a salué les exemples d’élections pacifiques au Sénégal et au Ghana. Elle a également évoqué l’élection de Netumbo Nandi-Ndaitwah en Namibie comme une source d’inspiration. « Le choix des Namibiens est porteur d’espoir », a-t-elle déclaré, appelant à une dynamique similaire en Côte d’Ivoire.
Pascal Affi Nguessan, du Front populaire ivoirien (FPI), a plaidé pour un affrontement politique basé sur les idées et les bilans. « Projet contre bilan », a-t-il résumé, insistant sur l’importance d’un débat électoral équitable et constructif.
Quant au Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, il a choisi de différer sa réaction. Le parti prévoit de répondre prochainement au discours de fin d’année du président Alassane Ouattara.
Des perspectives politiques marquées par l’espoir et la vigilance
Alors que la présidentielle de 2025 s’annonce cruciale, les leaders de l’opposition affichent leur volonté de redéfinir l’échiquier politique ivoirien.
Tidjane Thiam prône une gouvernance au-delà des divisions partisanes, tandis que Simone Ehivet appelle à s’inspirer des succès démocratiques africains. Pascal Affi Nguessan mise sur un débat d’idées pour offrir aux électeurs un choix clair entre projets et résultats.
En attendant la prise de parole du PPA-CI, l’opposition reste mobilisée et déterminée à peser sur les orientations politiques du pays. Pour beaucoup, 2025 devra marquer un tournant démocratique et apaisé dans l’histoire de la Côte d’Ivoire.