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Les élections en République démocratique du Congo se tiendront le 23 décembre prochain. L’ultime étape du processus électoral vient d’être franchie.
Il s’agit de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle tant attendue, publiée mercredi 19 septembre par la Commission électorale.
D’entrée de jeu, il faut souligner que sur les 25 candidatures, 21 ont été retenues et 4 ont été rejetées. Trois noms émergent pour le scrutin du décembre.
Il s’agit notamment du « dauphin » choisi par le président Joseph Kabila, son ex-ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, et ses deux principaux adversaires: le président de l’UDPS Félix Tshisekedi et l’ex-président de l’Assemblée Vital Kamerhe.
Un rappel important: deux figures de l’opposition congolaise, Jean-Pierre Bemba et Moise Katumbi, sont définitivement écartés de la course au fauteuil présidentiel.
Moïse Katumbi affirme avoir été empêché de rentrer en RDC, où il est poursuivi par la justice, début août quand il s’est présenté à un poste-frontière avec la Zambie.
Son compatriote et ex-chef rebelle et vice-président Jean-Pierre Bemba a vu sa candidature invalidée en raison de sa condamnation pour subornation de témoins par la Cour pénale internationale (CPI) qui l’avait acquitté de sa peine pour crimes de guerre et contre l’humanité. « Kabila a eu peur de moi », affirme Bemba.
Du coup, des appels se multiplient pour une candidature unique de l’opposition, plus que jamais divisée. Les principales forces peinent à s’unir contre le clan Kabila. Des consultations sont en cours.
Alors que la campagne électorale devrait démarrer le 22 novembre prochain, des contestations persistent de la part de l’opposition et la société civile, autour de la procédure de vote : « la machine à voter » et du fichier électoral.
