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Classé 2ème dans les sondages d’intentions de vote avec environ 13 % selon l’institut Cedatos, Fernando Villavicencio, un centriste de 59 ans, a été tué « selon la méthode des sicarios (tueurs à gages), avec trois balles dans la tête », rapporte le principal journal local, El Universo.
Ce candidat à la présidentielle en Équateur a été assassiné par balles à la fin d’un meeting électoral dans la soirée de ce mercredi à Quito, a annoncé le président équatorien Guillermo Lasso qui assure que « ce crime ne restera pas impuni ».
Fernando Villavicencio avait fait état, il y a quelques jours, de menaces contre lui et son équipe de campagne.
L’état d’urgence de 60 jours a été imposé dans le pays. Toutefois, la date des élections générales anticipées a été maintenue au 20 août.
« Les forces armées sont en ce moment mobilisées à travers tout le territoire national afin de garantir la sécurité des citoyens, la tranquillité du pays et des élections libres et démocratiques le 20 août », rassure le président Guillermo Lasso.
