À Paris ce 19 septembre lors d’une audition par le conseil permanent de la francophonie, le ministre guinéen des Affaires étrangères Morissanda Kouyaté a fait la promesse que toutes les élections auront lieu l’année prochaine.
« Le gouvernement guinéen a travaillé sur le fichier électoral qui reste la colonne vertébrale du retour à l’ordre constitutionnel », rassure-t-il même si « une inversion du calendrier des élections pour commencer par la présidentielle » n’est pas exclu.
L’objectif de cette annonce est de convaincre l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) de réintégrer la Guinée, car après le coup d’État de 2021, le pays a été suspendu de l’organisation.
Sur une éventuelle candidature de l’actuel chef de la transition Mamadi Doumbouya à la prochaine présidentielle, le ministre des Affaires étrangères précise que « cette nouvelle constitution ne sera pas une machine à exclure. Elle ne peut pas commencer dans son préambule par l’égalité de tous les Guinéens et de toutes les Guinéennes en droits et en devoirs. Et se terminer par l’exclusion de quelques-uns, selon les humeurs et calculs politiques de tel ou tel acteur ».