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Progressistes contre fascistes : les ambiguïtés de la campagne européenne qui démarre

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a campagne des Européennes de mai 2019 a démarré fort, avec un clivage qui arrange tout le monde : les « progressistes » d’un côté, les « fascistes » de l’autre. Pierre Haski passe en revue dans le Nouvel Obs les ambiguïtés de ce paysage guerrier en gestation, qui tente de façonner les débats politiques de l’année qui vient ; et qui, au-delà de la politique politicienne, va peser sur l’avenir de l’Europe.

1. La poussée d’extrême droite est incontestable

Les uns après les autres, les clignotants s’allument sur la carte de l’Europe. La Suède sera vraisemblablement le prochain, ce dimanche, avec la poussée attendue des Démocrates de Suède, le très mal nommé parti d’extrême droite, aux racines néo-nazies même s’il a fait le « ménage » depuis. […]

2. Les ambiguïtés d’Emmanuel Macron

[…] « Je ne céderai rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine. S’ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison«  .

Sauf que les Italiens ne se gênent pas, non sans raisons, de pointer du doigt une certaine hypocrisie française sur la question de l’accueil des migrants qui est responsable, pour partie, de la montée du vote populiste et d’extrême droite en Italie. […]

3. Le jeu trouble de la droite

Lorsque vous mettez un bulletin de vote pour un des partis nationaux affiliés au Parti populaire européen (PPE), est-ce un vote pour la « ligne » Merkel ou Orban ? C’est la question qui fâche à droite, car il est bien connu qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens. […]

4. La gauche dans tous ses éclats

Et la gauche dans tout ça ? Elle ne semble guère en mesure de peser lourdement sur le futur Parlement européen. Les sociaux-démocrates, autrefois l’un des mastodontes de l’europarlement, qui se partageait le pouvoir avec le groupe PPE, subissent de plein fouet l’érosion du vote de gauche en Europe. […] Les formations de la gauche radicale se sentent plus fortes, encouragées par le succès (relatif) de Jean-Luc Mélenchon, arrivé devant le PS à la présidentielle française. […] Mais là encore une question de fond va se poser, celle qui a surgi en Allemagne avec la naissance du mouvement « Aufstehen » lancé par Sahra Wagenknecht, la coprésidente du groupe Die Linke (gauche radicale) au Bundestag allemand. Sahra Wagenknecht se démarque sur la question des migrants et veut lancer un « mouvement » indépendant de son parti d’origine, Die Linke, qui avait inspiré en son temps Jean-Luc Mélenchon dans sa décision de quitter le PS français. […]

Nouvel Obs




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