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Que faut-il attendre du Sommet international organisé au Gabon

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Le One Forest Summit, sommet de haut niveau sur la protection des forêts tropicales, pourrait donner lieu  à l’accès au  financement des programmes scientifiques et à la création d’une chaîne de valeur durable en Afrique.

Plusieurs résolutions sont attendues à l’issue du One Forest Summit, sommet de haut niveau sur la protection des forêts tropicales qui s’est tenu au Gabon le 1er mars dernier.

Tout d’abord, les financements carbone. Selon les experts, les forêts du bassin du Congo sont aujourd’hui celles qui captent le plus de gaz à effet de serre, et les pays veulent monnayer ce rôle. Payer la tonne de CO2 – 3 à 5 dollars –  n’a pas de sens, estiment les spécialistes, qui appellent à fixer le prix entre 30 et 50 dollars. Pour la première fois, on se pose la question de la valeur de cette forêt, se réjouit l’un des organisateurs. « Ces forêts primaires, explique de son côté le ministre français de l’Environnement, Christophe Béchu, ne bénéficient que d’une toute petite partie des crédits verts, des crédits carbones, alors qu’elles rendent un service immense ».

Ensuite, la création d’une chaîne de valeur durable. Si on produit du bois responsable, il faut être sûr de le vendre, explique un diplomate qui a participé aux discussions. Il faut donc des entreprises qui s’engagent à l’acheter alors qu’il sera plus cher, ajoute-t-il. 

Enfin, il faudra engager des discussions autour de trois facteurs bloquants. Il y a d’abord le manque de connaissance scientifique sur ces forêts. Les spécialistes disent manquer cruellement de marqueurs, de modélisations pour voir l’évolution face aux changements climatiques. Il faut donc financer des programmes scientifiques, apprend-on.

Cela passe également par la mobilisation des financements pour former des jeunes chercheurs qui vont poursuivre les inventaires et faire le suivi dans des sites de référence pour comprendre le fonctionnement des forêts du bassin du Congo.

Essama Aloubou




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