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Cardinal of Kinshasa, Laurent Monswengo is seen after a mass to celebrate the Day of The Martyrs of Independence and to commemorate the people who died during the December 31 protests, on January 4, 2018 in Kinshasa. January 4 marks the Day of the Martyrs of Independence in DR Congo and is a national holiday. The death toll from a crackdown on New Year's Eve demonstrations in Democratic Republic of Congo rose to 12, protestors said on January 2, as the country's powerful Catholic Church condemned what it called "barbarism" and the UN and France sounded their concern. / AFP PHOTO / JOHN WESSELS

RD Congo élection: l’occident félicite l’appel au calme de l’église catholique

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Pour des pays et institutions occidentaux, la classe politique de RDC doit écouter l’appel au calme de l‘Église catholique.

Alors que les opérations de compilation des résultats des élections du 30 décembre se poursuivent, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a dénoncé ce lundi 31 décembre de pratiques observées.

C’est le cas de l’exclusion de témoins de candidats, de l’incohérence entre les données des machines à voter et celles du comptage manuel des voix et de l’absence d’information sur les lieux de compilation des résultats.

Au point que l‘Église catholique a adressé une série de recommandations au régime de Joseph Kabila.

« Pour assurer la crédibilité des résultats, le secrétariat général de la CENCO demande à la CENI de poursuivre toute action garantissant la transparence du processus : l’affichage des résultats issus de comptage manuel devant les bureaux de vote, l’identification des centres locaux de compilation (CLCR), l’accès des observateurs dans ces centres », déclaré l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO.

Des complaintes et doléances qui ont retenti au-delà des frontières continentales. « Nous l’appel au calme lancé par la CENCO et la SYMOCEL ainsi que leur demande d’accès des observateurs aux centres de compilations des résultats », peut-on lire dans une déclaration conjointe publiée sur Twitter par des chefs de mission des pays et organisations de l’Occident dont les États-Unis, la France, de l’Union européenne.

La déclaration demande aussi à Kinshasa de « ne pas bloquer les moyens de communication et notamment l’accès à internet, ainsi que les médias ».

En attendant la réaction du gouvernement congolais, il est fort probable que cet appel essuie une fin de non-recevoir, d’autant plus que Kinshasa qui a organisé ces élections par ses propres frais a récemment chassé de son territoire le représentant de l’UE en réaction aux sanctions contre 14 membres du régime et au nom de la souveraineté.

Source: africanews avec titre légèrement modifié




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