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RDC: 43 personnes périssent dans l’effondrement d’une mine

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La collaboration entre « creuseurs » et société minière est déjà conflictuelle avant que le drame ne survienne. Environ 43 mineurs sont morts en République démocratique du Congo dans l’effondrement d’une mine sur un site exploité par Kamoto Copper Company (KCC), filiale du géant suisse du négoce des matières premières Glencore, rapporte Jeune Afrique. Un bilan dressé par les autorités congolaises vendredi, alors que la Croix-Rouge et la société civile avancent des chiffres entre 60 et 80 morts.

L’incident s’est produit dans une mine située dans la région de Kolwezi riche en cuivre et en cobalt, dont la RDC est le premier producteur mondial.

« Les mineurs artisanaux illégaux travaillaient dans deux galeries (…) surplombant la zone d’extraction » lorsque les « deux galeries se sont effondrées », avait expliqué le gouverneur de la province de Lualaba (sud-est).

Co-gérée par Glencore et la société publique congolaise Gécamines, souligne JA, KCC a observé une « présence croissante de mineurs artisanaux illégaux » dans ses mines situées dans la région de Kolwezi, avec une moyenne d’environ 2.000 intrusions quotidiennes.

Cette situation fait courir un « risque important » aux employés de la mine et aux mineurs clandestins.

Conflit entre « creuseurs » et société minière

Les mineurs clandestins revendent leur production à des comptoirs qui déterminent leur teneur en minerais purs.

Les « creuseurs » sont minoritaires mais pas marginaux dans la production congolaise de cobalt (14 à 16% des 80.800 tonnes produites en 2017, d’après le courtier londonien Darton Commodities).

Une semaine avant le drame, l’armée congolaise avait annoncé le déploiement d’un bataillon pour repousser les mineurs illégaux présents sur les concessions de Tenke Fungurume Mining (TFM), une des plus importantes sociétés minières privées dans la même province du Lualaba.

JA






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