Les hommes de médias ont été brutalisés samedi dernier, dans la ville de Bunia par les forces de l’ordre. Ceux-ci voulaient accéder au tarmac de l’aéroport de Bunia où se tenait une conférence de la Première ministre congolaise, Judith Suminwa.
Au moins cinq journalistes en RDC ont été brutalisés samedi dernier par les forces de l’ordre. Les hommes de la plume ont été agressé alors qu’il tentait d’accéder au tarmac où se tenait la conférence de la première ministre congolaise. L’ONG Journalistes en danger (JED), en Ituri, a vivement condamné cet acte. « Nous allons voir la Première ministre, les porte-paroles pour que l’on puisse échanger afin que ces faits ne restent pas impunis. Les journalistes travaillent dans des conditions très difficiles en Ituri et dans le Nord-Kivu », a tenu à souligner Freddy Upar, responsable du JED, en Ituri.
Au micro de RFI, Freddy Upar, responsable de l’ONG Journalistes en danger (JED), en Ituri, déplore les actes commis par les services de sécurité et fustige l’agression des journalistes, pourtant accrédités. « Les cinq journalistes qui ont été brutalisés ont tous été invités et accrédités par les gouvernements provinciaux de la province de l’Ituri. Parmi eux, il y a Charly Omba, Saliboko qui est directeur d’une radio, et les autres. Ils ont été brutalement touchés, même physiquement. Cela fait mal, de voir que Charly, une femme journaliste, venue couvrir l’événement de la Première dame, est brutalement touchée y compris sur ses parties intimes ».
Judith Suminwa, cheffe du gouvernement congolais s’est rendue en Ituri, pour évaluer de l’état de siège instauré, dans la province de l’Ituri et du Nord-Kivu, depuis trois ans.
Essama Aloubou