BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Politique / RDC : Joseph Kabila enfin face à la presse

RDC : Joseph Kabila enfin face à la presse

Partagez ceci :

Pour la première fois depuis 6 ans, le chef de l’Etat Congolais Jospeh Kabila s’est prêté au jeu des questions réponses avec les journalistes. Il s’est prononcé notamment sur le processus électoral en RDC avant de s’attaquer à l’Eglise catholique et à la Mission des Nations unies au Congo (Monusco).

“L’objectif in fine c’est l’organisation des élections. Mais comme en 2006 et en 2011, il y a une résistance farouche de la part d’une frange de l’opposition, d’une frange de ce qu’on appelle la société civile, de la part d’un homme de Dieu” a-t-il déclaré en faisant allusion au cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa.

Pour Joseph Kabila l’Eglise catholique ne doit pas s’immiscer dans le processus électoral. « Nulle part, dans la Bible, Jésus-Christ n’a jamais présidé une commission électorale », ironise-t-il.

Au sujet des manifestations interdites en RDC depuis septembre 2016, affirmant qu’une loi devrait prochainement “recadrer” le droit de manifester et donner un “nouveau départ pour tous ceux qui souhaitent s’exprimer”, le président Kabila a indiqué que « la démocratie, ce n’est pas la foire ».

Mais l’Eglise catholique congolaise ne l’entend de cette oreille. Elle estime que c’est aux évêques d’œuvrer pour la consolidation de la démocratie.

« Le pape Benoît XVI disait que l’Eglise doit être présente là où la population souffre. C’est le cas en RDC. Et c’est la crise socio-politique qui a accentué cette souffrance, donc c’est tout à fait normal que les évêques travaillent pour la consolidation de la démocratie. », a déclaré Donatien Nshole, le porte-parole de la conférence épiscopale congolaise.

Concernant la Mission des Nations unies au Congo (Monusco), qui  a envoyé dimanche des observateurs et des Casques Bleus sur le terrain à Kinshasa, lors d’une marche réprimée par les forces de l’ordre.

“On doit clarifier dans les jours à venir nos relations avec la Monusco…Si l’ambition c’est de considérer le Congo comme sous tutelle des Nations unies…J’espère bien que ce n’est pas le cas. Il n’y a pas une co-gestion de l’Etat congolais par la Monusco, parce que c’est ça la tendance”, a laissé entendre Jospeh Kabila.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »