A Kinshasa, la capitale congolaise, les embouteillages monstres demeurent un casse-tête chinois. Depuis 2021, la Société financière internationale (IFC) a investi plus de 500 millions de dollars en RDC.
En visite officielle à Kinshasa, Sérgio Pimenta, le vice-président pour de l’IFC s’est entretenu sur le sujet avec le président, Félix Tshisekedi.
Pour ce denier, le problème de congestion routière est devenu un sujet central et désormais considéré comme une priorité absolue pour la capitale.
Ainsi, lors de sa rencontre avec Sérgio Pimenta, le vice-président de l’IFC – une institution de la Banque mondiale qui aide les gouvernements à structurer des partenariats public-privé, il a insisté sur l’urgence de désengorger Kinshasa, où les embouteillages paralysent la ville.
Le président souhaite des solutions rapides et efficaces, notamment par le biais de partenariats public-privé, comme l’a confirmé Sérgio Pimenta : « Dans les prochaines semaines, nous allons, avec une équipe, mettre en place une sorte de concept, une idée que nous allons partager avec les autorités. Après, il faudra voir si cette solution intéresse et correspond aux besoins du pays ».
Si ce concept est approuvé, une procédure de mise en œuvre pourrait être lancée dans les mois suivants, avec des délais raccourcis.
Sergio Pimenta cite l’exemple de Dakar, où un projet similaire a pris moins de deux ans entre la conception et le décaissement des fonds.
Jeudi, Félix Tshisekedi s’est rendu dans certains points névralgiques de Kinshasa pour constater de ses propres yeux l’ampleur des embouteillages qui paralysent la capitale.