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Rentrée scolaire au Cameroun: des parents d’élèves dénoncent un réseau d’arnaque

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Au Cameroun, à quelques semaines de la rentrée scolaire, les parents d’élèves ne sont pas encore sortis de l’auberge.

L’inscription dans les établissements scolaires notamment dans les écoles publiques est un véritable casse tête tant pour les parents que pour les chefs de centre.

Au lycée de Domayo- Maroua, une permanence a été mise en place. Depuis le 31 juillet dernier, plus d’une centaine de dossiers a été enregistré.

Certains enseignants affirment : « Vous constatez que pour le moment c’est encore timide. D’ici une semaine, les parents vont commencer à se bousculer ici avec les dossiers de leurs progénitures. D’autres oublient même qu’après le 04 septembre jour de la rentrée scolaire, le recrutement ne sera plus possible ».

Les parents attendent ainsi impatiemment le verdict final de la commission de recrutement, présidée dans chaque établissement par le chef. Mais pour assurer la place, certains parents préfèrent « traiter » directement avec les chefs d’établissements. C’est la nouvelle donne.

Ainsi, outre les frais exigibles, les frais de l’Association des parents d’élèves et enseignants (Apee) dont les montants varient d’un établissement à l’autre, les parents doivent en plus débourser les frais dits de table-banc.

Des frais de table banc qui s’élèvent à 16.500 F CFA contre un reçu. « Ce montant est certes déjà arrêté mais peut être négociable selon le cas de chaque élève», précise un enseignant. Un système où tout le monde tire son profit même si certains parents dénoncent cette manière de faire.

Un parent d’élève très remonté, se lâche : « C’est un véritable réseau que les chefs d’établissements ont mis en place pour se faire les poches pleines à chaque rentrée scolaire. Vous remarquerez que le montant varie d’un établissement à l’autre et se négocie. Dans ce réseau, les chefs d’établissements, les censeurs et les surveillants généraux ont chacun leur quota. Parfois, certains censeurs et surveillants généraux montent les enchères lorsqu’ils sont sollicités par des parents coincés. Sincèrement, on ne sait pas où va cet argent ».




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