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Retour au vert: Ecobank peut souffler !

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Après une année 2016 dans le dur, Ecobank revoit la vie en rose. Avec une perte supérieure à 200 millions de dollars US, il y a deux ans de cela, le groupe bancaire panafricain réenregistre des bénéfices.

Dans une note adressée aux investisseurs, Ade Ayeyemi, son directeur général, indique que la banque a connu, lors de l’exercice 2017, un bénéfice de 229 millions de dollars US. Ce retour au vert, selon le DG, a été possible grâce à un assainissement de ses prêts.

La baisse des revenus d’Ecobank s’est poursuivie jusqu’en 2017, a-t-on appris. Le produit net bancaire a reculé de -7% à 1,83 milliard de dollars US, après une baisse de -6,3% en 2016. Des chiffres jugés mauvais par les analystes. Ces derniers expliquent cependant que cette mauvaise performance est liée à la faiblesse du naira nigérian.

A taux constants, le PNB est resté plutôt stable (-0,5%), note-t-on. Des résultats qui reflètent aussi la politique très conservative en matière de prêts imposée en 2017 par Ade Ayeyemi.

Toujours selon la même source, malgré une forte hausse des dépôts de la clientèle (+13% à 15,2 milliards de dollars), l’encours de crédit est resté stable (+1% à 9,36 milliards de dollars). La direction d’Ecobank indique assumer « la décision de ralentir la création de crédit en raison de facteurs tels qu’un environnement opérationnel toujours difficile et des prêts en souffrance ».

L’assainissement du portefeuille de prêts d’Ecobank, qui résulte de l’ingestion hypothétique du nigérian Oceanic Bank en 2012, et l’optimisation du fonctionnement du groupe panafricain sont, d’après les experts, les chantiers majeurs d’Ayeyemi. Les efforts auraient commencé à porter leurs fruits, puisque les pertes sur les prêts accordés ont chuté de moitié à 411 millions de dollars l’an dernier, tandis que les dépenses de fonctionnement ont baissé de -9% à 1,1 milliard de dollars.

D’après les carnets économiques, la zone Uemoa est la première contributrice aux bénéfices d’Ecobank, avec 114 millions de dollars US (+ 20%), devant l’Afrique de l’Ouest anglophone (hors Nigeria), où le résultat net a chuté de -27% à 71 millions de dollars, le Nigeria qui est en nette progression (+190 % à 66 millions de dollars) et la région Afrique orientale, centrale et australe (+182 % à 28 millions de dollars).

Le rendement des capitaux propres d’Ecobank est redevenu positif à 11,6 %, contre -9,6% en 2016. Mais il reste loin des niveaux atteints au début de la décennie, lorsqu’il frôlait régulièrement les 16%, commente-t-on.




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