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Rwanda: ce 7 avril, le pays se souvient du génocide

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Ce dimanche, le Rwanda se remémore le génocide de 1994. Un moment pour d’intense émotions et de souvenir des plus de 800.000 personnes tuées en cent jours. Ce moment a reste le point noir dans l’histoire de ce pays qui s’est résolument engagé sur le chemin du développement depuis des années.

La journée de dimanche marque le ton d’une semaine d’activités consacrées à la mémoire du génocide et un deuil de cent jours. Une commémoration toujours douloureuse pour les survivants et leurs proches. C’est le chef de l’Etat Paul Kagamé qui va donner lancer les festivités avec un dépôt d’une gerbe et le l’allumage d’une flamme au mémorial de Gisozi à Kigali, où plus de 250.000 victimes du génocide sont enterrées.

Il fera ensuite son discours rituel lors d’une cérémonie au Centre de conventions de Kigali, emblème de la modernité de la capitale rwandaise et du renouveau du pays depuis 1994.

A l’instigation du régime extrémiste hutu alors au pouvoir, le génocide a coûté la vie entre avril et juillet 1994, à au moins 800.000 personnes, selon l’ONU. Ces victimes étaient essentiellement issues de la minorité tutsi, mais aussi parmi les Hutu modérés.

L’assassinat au soir du 6 avril 1994 du président rwandais Juvénal Habyarimana, un Hutu a été le déclencheur du génocide. Le lendemain, les Forces armées rwandaises (FAR) et les miliciens extrémistes hutu Interahamwe ont donné le signal des massacres.

Vendredi la France a indiqué l’ouverture à une commission d’historiens de « toutes les archives françaises » sur la période 1990-1994. Une concrétisation d’un engagement pris en mai 2018 à l’issue d’une rencontre entre le président de la France et M. Kagame.

Le chef de l’État rwandais Paul Kagame, 61 ans, est l’homme qui a sorti le Rwanda de l’abîme. En l’espace d’une génération, le Rwanda s’est reconstruit sur les plans politique, social et économique. Mais la mémoire du dernier génocide du XXe siècle n’est pas effacé. Le traumatisme fait toujours ressentir ses effets sur ceux qui l’ont vécu, mais aussi sur les jeunes.




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