Le Rwanda a sa méthode particulière, pour contraindre ses populations au respect des restrictions mises en place contre la propagation de la Covid-19. Même si la mesure s’avère musclée, elle contribue largement à endiguer la pandémie au pays de Paul Kagame.
Chaque soir dans les stades du pays, renseigne Africanews, les personnes accusées d’avoir enfreint le couvre-feu de 21 heures ou de ne pas avoir porter leur masque comme il se doit, sont réunis sur les gradins pour écouter les messages de santé publique diffusés dans les haut-parleurs des arènes.
Les séances, surveillées par des gardes armés, s’achèvent à l’aube. Les participants sont ensuite renvoyés chez eux avec l’ordre strict de se mettre en quarantaine.
Depuis que les premières personnes infectées par le coronavirus se sont manifestées en Afrique, le Rwanda a mis en place des protocoles strictes pour endiguer le virus dès que possible.
Il a été notamment le premier pays d’Afrique a bloqué ses frontières et imposé le confinement.
La police exerce alors des rondes, pour repérer la moindre infraction.
Une alternative est toutefois envisageable, si les personnes arrêtées ne souhaitent pas passer la nuit au stade, ils peuvent payer directement une amende de 25 000 francs rwandais soit 26 dollars américains (22-25 euros).
This is Rwanda. When found on the streets, you are made to sit in the stadium for the whole day. pic.twitter.com/a3030xrv9d
— Joshua Basiima ✊ (@Joshuabasiima) March 31, 2020