Alors que le président et le vice-président de la transition ont été investis ce vendredi, l’institution sous-régionale n’a toujours pas levé les sanctions contre le Mali.
La Cedeao exige que le Mali remplisse deux conditions pour lever les sanctions : l’investiture d’un président de transition civile et la nomination d’un Premier ministre civil. Sur ce second point, rien n’est fait et la Cedeao attend que la junte s’y mette.
Par ailleurs, le médiateur Goodluck Jonathan a réclamé la version finale de la charte de transition qui semble ne pas prendre en compte toutes les recommandations du dernier sommet des chefs d’Etat de la Cédéao à Accra, en particulier les prérogatives du vice-président par rapport au président de la transition.
« Lors de la réunion d’Accra, le président de la conférence des chefs d’Etat de la Cédéao, le président du Ghana, (ndlr, Nana Akufo Ado) a clairement fait savoir que dès la nomination d’un président et d’un Premier ministre civils, les sanctions seraient levées », rapporte rfi.