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Alors que le bilan du séisme qui a frappé lundi la Turquie et la Syrie a franchi le seuil des 16 000 morts, selon un bilan officiel diffusé jeudi, et que les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des rescapés dans un froid glacial, la colère monte dans la ville d’Adiyaman (Turquie), littéralement dévastée.
Face aux décombres, Abdullahi, bénévole de l’équipe de secours, se désole du manque de coordination.
« La coordination est catastrophique. Oui, les fouilles ont commencé, mais la femme dont on entendait la voix, on ne l’a plus entendue depuis…. Elle et les autres sont sans doute mortes. Aujourd’hui, c’est uniquement de l’autre côté que l’on a repéré la voix de trois personnes. Ici, à Adiyaman, on a laissé des gens mourir sous nos yeux. », déplore-t-il au micro de RFI.
Des milliers d’immeubles se sont effondrés, 60% des bâtiments selon le parti du HDP, mais l’aide extérieure est arrivée tard.
Une visite du président Recep Tayyip Erdogan est prévue à Adiyaman, mais la population est furieuse et l’opération de communication risque d’alimenter un peu plus la colère.
