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Sénatoriales au Togo : la DMP livre les raisons de sa non-participation

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Au Togo, alors que les toutes premières élections sénatoriales sont annoncées pour le 2 février 2025, la plateforme d’opposition DMP, affirme qu’elle ne participera pas à ce scrutin.

A en croire, Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, députée et coordinatrice de la DMP, « le régime veut organiser ces élections pour mettre en place les institutions de la 5è République ».

« Nous ne pouvons en aucun cas nous associer à ce projet qui serait une trahison de plus pour les Togolais« , a-t-elle déclaré au micro de RFI.

Pour rappel, les élections sénatoriales sont au suffrage indirect, au cours duquel les conseillers régionaux et municipaux éliront une quarantaine de sénateurs.

Les 20 autres seront nommés par le président Faure Gnassingbé.

« Dans le contexte de coup d’État constitutionnel qui est toujours en cours, le régime veut organiser ces élections pour mettre en place les institutions de la Vè République. Et nous ne pouvons en aucun cas nous associer à ce projet qui serait une trahison de plus pour les Togolais, qui tiennent à élire, même au suffrage universel direct, le président de la République« , affirme Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, toujours au micro de RFI.

Elle poursuit : « Nous avons constaté aussi qu’en prévision de ces élections, le régime avait déjà tout manœuvré pour frauder les élections passées et se réserver un nombre important de conseils municipaux et de conseils régionaux. Et, au regard de la situation sociale et économique, nous pensons qu’on veut mettre en place une institution supplémentaire qui sera inutile et surtout budgétivore« .

A souligner que l’installation du Sénat est l’une des dernières étapes de la mise en place des institutions de la 5è République togolaise.

Une fois qu’elle sera effective, les deux chambres du Parlement voteront pour élire un président la République dont le rôle ne sera qu’honorifique.

La fonction de président du Conseil, qui concentre l’essentiel des pouvoirs, reviendra au chef du parti majoritaire à l’Assemblée.

Elle sera donc occupée par l’actuel chef de l’État, Faure Gnassingbé, dont le parti Unir a remporté 108 des 113 sièges de députés, selon les résultats officiels des dernières élections législatives qui ont eu lieu au mois d’avril dernier.




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