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Sénégal : Le pays veut mieux gérer la pêche et le gaz avec son voisin Mauritanien

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Le Sénégal en mode prévention. Le pays veut à tout prix éviter les éventuels conflits frontalier surtout sur la question de la pêche et de la gestion du gaz. Le président Macky Sall a effectué une visite de travaille de deux jours jeudi et vendredi à Nouakchott. Il en a profité pour évoquer les deux sujets notamment avec son homologue Mauritanien.

L’un des sujets phares c’est la question du gaz. Les deux chefs d’Etat se sont rendu compte de la vétusté des accords qui les liaient dans ce domaine. Ces dernières années, Kosmos Energy a découvert plusieurs champs de gaz dans la région. Il existe meme un autre juste à la frontière entre les deux pays. D’après la société c’est un réservoir est très prometteur. De quoi susciter d’éventuelles incompréhensions entre les deux pays. Il urgeait donc que les conventions soient négociés, actualisés et signés. Un accord pourrait être signé aujourd’hui à Nouakchott sur cette question.

« Les deux Présidents, convaincus de l’importance du rôle de l’énergie  dans le développement économique durable, ont exprimé leur volonté commune d’intensifier la coopération dans ce secteur. Et, comme concrétisation effective de cette volonté politique les deux Etats ont signé l’Accord de Coopération Intergouvernemental « ACI » portant sur l’exploitation du champ gazier Grand Tortue Ahmeyin (GTA) se trouvant au niveau des frontières maritimes entre les deux pays» indique le Communiqué conjoint de la visite officielle de travail du Président Macky Sall en Mauritanie

La pêche à la une également

Si l’on tente de se comprendre sur le gaz, des incertitudes existent sur la question de la pêche. Et pourtant c’est la première préoccupation du président Macky Sall dans son voyage. Une inquiétude qui s’est accrue après la mort d’un pêcheur de Saint-Louis il y a deux semaines, tué par les garde-côtes mauritaniens. Aucun cadre légal n’existe en la matière depuis deux ans. Ce qui fait que des pêcheurs se retrouvent facilement de l’autre coté de la frontière.

Sur plusieurs sujets, Sénégalais et Mauritaniens ne se sont pas encore entendu. Licences de pêche,  travail des pêcheurs sénégalais à bord des pirogues mauritaniennes, aucun accord n’a été trouvé. Mais tous s’accordent à dire qu’il y urgence.

« Les deux Présidents ont donné des instructions aux Ministres en charge de la Pêche et de l’Economie Maritime à l’effet, de prendre toutes les mesures nécessaires au renforcement de la coopération dans ce domaine, en vue de la signature d’un Protocole d’Accord entre les deux pays d’ici fin mars 2018…Ils ont appelé au respect des lois et règlements régissant l’accès aux ressources halieutiques, gage d’une exploitation rationnelle et d’une préservation durable dans l’intérêt suprême des deux pays » lit-on également dans le communiqué final.

Selon des spécialistes, plus de 4800 bateaux de pêche sénégalais ont déjà été arraisonnés en Mauritanie et soumis à de lourdes amendes.




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