33 ans après sa mort, les écrits de l’universitaire sénégalaise Mariama Bâ continuent d’influencer le monde de l’écriture. Les communications présentées par Mariama Bâ ont été recueillies dans un ouvrage qui vient d’être publié aux éditions La Brousse.
La préface du livre a été soigneusement écrite par le prof de philosophie Alpha Amadou Sy. « Le temps d’un après-midi, la salle de spectacle du Quai des Arts (26 avril 2013 : NDLR) offrait un moment privilégié de délectation qui donnait le sentiment que des muses, venues de je-ne-sais-où, avaient fini de s’approprier cet espace mythique de la culture », pouvait-on lire.
Mariama Bâ est auteur de plusieurs œuvres dont la plus célèbre est « Une si longue lettre ». L’universitaire s’attaque aux maux qui minent son environnement immédiat. Elle évoque dans ses écrits la polygamie, les castes et les exploitations des femmes entre autres.
Remariée à plusieurs reprises, Mariama Bâ connait mieux que quiconque les sujets qu’elle évoque dans ses écrits. Ses articles sont publiés dans plusieurs presses locales. En 1980, elle obtient le Prix Noma lors de la Foire du livre de Francfort.
Ses Oeuvres :
– Une si longue lettre (1979) ;
– Raison d’Etats la France et l’apartheid ;
– Le feu aux lacs ;
– La Fonction politique des littératures africaines écrites (1981)
– Chant écarlate (1981).