Bâtiments vétustes, datant depuis près de six ans, une seule cantine pour 250 personnes alors qu’il y a plus de 10 000 étudiants sur le campus, manque de nouveaux amphithéâtres et des laboratoires de recherches…Les étudiants de l’université de Ziguinchor réclament de meilleures conditions pour étudier.
Manifestant, lundi dernier, leur ras-le-bol, des heurts ont éclaté entre des étudiants et les forces de l’ordre.
En juin dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, avait promis que tout serait prêt en octobre.
Vendredi dernier, les étudiants ont donc entamé une grève illimitée pour obtenir gain de cause.
C’est finalement la fermeture jusqu’à nouvel ordre de l’université et de son campus qui a été décidée, mercredi 27 novembre, au grand dam des étudiants.
A rappeler que l’université de Ziguinchor n’est pas la seule où la grogne monte.
L’université du Sine Saloum n’a pas rouvert depuis octobre, car les bâtiments trop vieux. Sur les sites de Fatick et de Kaolack, dans le centre du pays, certains sites risqueraient de s’écrouler.
À Bambey, renseigne RFI, autre campus dans le centre du pays, des chantiers démarrés en 2015 sont à l’arrêt depuis lors.