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L’expérience de Siro qu’il a partagée est profondément bouleversante. C’est un témoignage poignant sur la violence domestique, une réalité difficile et souvent cachée. Siro évoque comment il a vécu des violences physiques et émotionnelles dans une relation où il était vulnérable, et comment cela a eu un impact durable sur lui.
« Je sortais avec une femme que j’aimais bien, mais elle avait l’habitude de me crier dessus. Un jour, un de mes petits (DAOUDA Coulibaly) m’a dit que ma chérie me criait trop dessus et que lui, il n’aimait pas ça parce que, pour lui, c’est moi l’homme.
Un jour, nous (elle et moi) étions à la maison, et elle a encore haussé le ton. À l’époque, j’étais mince, c’était au temps de l’ASEC Kôtôkô. Alors, je lui ai demandé pourquoi elle me parlait ainsi.
À peine avais-je fini de parler qu’elle m’a fauché. Je n’ai pas accepté ça et, quand j’ai voulu réagir, elle m’a soulevé, car elle pratiquait le karaté.
Quand j’ai voulu mettre fin à la relation, elle venait me chercher de force à la maison. Donc c’était difficile de rompre.
C’est une situation où tu veux partir, mais tu ne peux pas. Après, je suis allé faire un peu de sport pour me venger, mais quand je suis revenu, ce qu’elle m’a montré encore. Et le pire, c’est que tu ne peux pas dire à quelqu’un qu’elle te frappe, tout ce que tu peux dire, c’est que tu ne l’aimes plus, mais toi seul, tu souffres dans ta peau », a confié l’un des doyens du Zouglou.
