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Sommet extraordinaire de la CEDEAO: voici pourquoi le Mali n’y sera pas

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Le Mali ne sera pas présent au sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) prévu ce vendredi à Accra au Ghana.

La réponse des autorités maliennes à l’invitation adressée au président de la transition à prendre part au sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao ce vendredi dans la capitale ghanéenne, est claire. En lieu et place du colonel Assimi Goïta, c’est une délégation ministérielle qui devrait se rendre à Accra. Mais il n’en sera rien finalement.

“(…) Suite aux consultations avec la Cédéao, il est retenu que le format du Sommet est un huis clos entre Chefs d’État. Dès lors, la délégation ministérielle malienne n’est plus nécessaire”, a annoncé jeudi, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, sur son compte Twitter.

Rapport de force diplomatique

Cette décision des autorités maliennes intervient alors que la Cour de justice de l’Union monétaire ouest-africaine (Uémoa), saisie par les avocats de l’État malien, a ordonné la suspension des sanctions prononcées par la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Uémoa lors de sa session extraordinaire tenue à Accra le 9 janvier dernier.

L’Uémoa avait alors suspendu le Mali de ses organes, endossé des sanctions prises par la Cédéao comme le gel des avoirs financiers d’environ 150 personnalités liées à la junte malienne, et surtout annoncé « des sanctions additionnelles vigoureuses incluant notamment des sanctions économiques et financières ».

Dans la foulée du sommet de l’Uémoa, la Cédéao avait annoncé la fermeture des frontières avec le Mali et suspendu les échanges financiers et commerciaux autres que de produits de première nécessité.

Ce bras de fer entre les autorités maliennes et les dirigeants de l’organisation sous-régionale intervient dans un contexte de guerre d’influence entre la France qui soutient les décisions de la Cédéao contre Bamako, et la Russie accusée d’intervenir au Mali à travers le groupe de sécurité privée Wagner.




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