L’Afrique serait-elle devenue le continent le plus convoité de la planète ? Avec des taux de croissance supérieurs à 6%, le continent noir ne cesse d’attirer des investisseurs étrangers dont les Etats-Unis.
Conscient que l’Afrique regorge des potentialités et demeure une zone porteuse de tous les bienfaits, Barack Obama vient de mobiliser 33 milliards de dollars – aide publique et investissements privés en faveur de l’Afrique.
En d’autres termes, ces fonds contribueront au développement du continent africain et à la création d’emplois aux Etats-Unis.
Le président américain a fait l’annonce mardi, 2e jour du sommet Etats Unis-Afrique qui réunit plus de 40 chefs d’Etat et de gouvernement africains dans la capitale fédérale.
Il appelle alors les dirigeants du continent à créer un environnement politique et économique propice aux affaires.
« Les Etats-Unis investissent massivement, sur le long terme, dans le progrès en Afrique », a déclaré M. Obama, qui rappelle que « les échanges des Etats-Unis avec l’ensemble du continent africain étaient équivalents à ceux réalisés avec le seul Brésil ».
« Sur l’ensemble des produits que nous exportons à travers le monde, seuls 1% vont vers l’Afrique sub-saharienne », a-t-il ajouté.
Devant un parterre de dirigeants et d’hommes d’affaires, le président américain a annoncé que des entreprises américaines, Marriott, Coca-Cola et General Electric notamment , s’étaient engagées sur des investissements d’un moment total de 14 milliards de dollars dans les secteurs de l’énergie, de l’eau, de l’hôtellerie, de la construction, de la banque ou encore des technologies de l’information.
Le secteur privé a aussi augmenté ses promesses d’investissements dans le cadre du programme Power Africa, qui vise, à terme, à doubler l’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne.
Le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew rappelé mardi que l’Afrique était « la deuxième région du monde en plus forte croissance économique ».
Soulignons que M. Obama a longuement insisté sur la responsabilité pesant sur les épaules des dirigeants africains.
« Aussi cruciaux que soient ces investissements, la clé de la prochaine ère de croissance en Afrique ne se trouve pas ici aux Etats-Unis, mais en Afrique », a-t-il martelé.