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Soro : son jet privé aurait pu faire l’objet d’un assaut à l’aéroport d’Abidjan

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L’actualité ivoirienne reste dominée ces derniers jours par le retour avorté de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne. Visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice ivoirienne, le candidat à la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire a annulé in extremis, lundi, son retour à Abidjan. Il est accusé de tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et de détournement de deniers publics.

Guillaume Soro devait rentrer dans son pays, après six mois d’absence, pour y lancer sa campagne électorale pour l’élection présidentielle d’octobre 2020, qui s’annonce tendue. Mais son avion privé a finalement atterri au Ghana.

Dans une série de messages sur son compte Twitter, il explique que le commandant de bord de son jet privé a été informé en vol que l’avion « pourrait faire l’objet d’un assaut » à l’aéroport d’Abidjan et a décidé de se détourner vers l’aéroport d’Accra. 

Selon Guillaume Soro, les autorités ghanéennes lui ont cependant interdit de débarquer de son avion, qui a dû redécoller.

Une source aéroportuaire à Accra a indiqué à l’AFP que l’avion de l’ex-chef de la rébellion s’était posé « brièvement » avant de repartir « vers l’Europe ». 

À Abidjan lundi, les forces de l’ordre déployées en grand nombre ont empêché tout regroupement des partisans de Guillaume Soro à l’aéroport et dans la ville.

Puis, lundi après-midi, elles ont donné l’assaut au siège du parti GPS, où étaient regroupés une centaine de militants. Quinze partisans de Guillaume Soro ont été arrêtés, dont son bras droit le député Alain Lobognon, selon le procureur.

Au lendemain de l’émission d’un « mandat d’arrêt international » par la justice ivoirienne à son encontre, l’ex-chef de la rébellion a dénoncé mardi 24 décembre, dans un tweet « la brutalité inacceptable » des forces de l’ordre à l’encontre de ses partisans.

« La brutalité de la répression qui s’est abattue sur les adhérents de GPS (Générations et Peuples solidaires) est inacceptable », a-t-il écrit sur son compte Twitter.




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