Le mardi 24 septembre 2024, lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le président américain Joe Biden a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle cesse de soutenir militairement les généraux soudanais responsables du conflit qui dévaste le Soudan depuis avril 2023. Dans une intervention marquante, le chef d’État a exhorté les dirigeants mondiaux à parler d’une seule voix pour mettre fin à cette guerre qui plonge le pays d’Afrique de l’Est dans le chaos.
« Le monde doit arrêter d’armer les généraux, parler d’une seule voix et leur dire d’arrêter de détruire leur pays », a déclaré Joe Biden, insistant sur la nécessité de débloquer l’aide humanitaire destinée à la population soudanaise, gravement affectée par le conflit.
Depuis le début de cette guerre, les généraux rivaux du Soudan ont multiplié les affrontements, entraînant la mort de milliers de civils et plongeant des millions de personnes dans une insécurité alimentaire critique.
Biden, dont c’était la dernière intervention à la tribune de l’ONU en tant que président des États-Unis avant l’élection présidentielle américaine de novembre, a mis en lumière l’urgence d’une action internationale coordonnée pour restaurer la paix au Soudan et éviter de prolonger un conflit aux conséquences dévastatrices.
La guerre au Soudan, qui oppose principalement l’armée du général Abdel Fattah al-Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) dirigées par Mohamed Hamdane Daglo, surnommé « Hemedti », a déjà causé des ravages humanitaires majeurs.
Le président Biden a donc appelé à un engagement collectif pour résoudre la crise, insistant sur la responsabilité mondiale de ne pas alimenter le conflit en fournissant des armes aux belligérants.
Cette intervention intervient alors que la situation au Soudan reste critique, les négociations de paix étant dans l’impasse et les civils continuant de payer le prix fort de ce conflit meurtrier.