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Sudan's Hausa people protest in El-Obeid, capital of North Kordofan state, on July 19, 2022 demanding justice for comrades killed in a deadly land dispute with a rival ethnic group in the country's south. (Photo by AFP)

Soudan: manifestation des Haoussa après un conflit foncier meurtrier

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Des milliers de Haoussa du Soudan ont manifesté mardi dans plusieurs villes, demandant justice pour des dizaines de camarades tués dans un conflit foncier meurtrier avec un groupe ethnique rival dans le sud du pays.

Mardi à Gedaref, quelque 4 000 personnes ont défilé en scandant « Les Haoussa sont aussi des citoyens » et « Vengeance pour les martyrs du Nil Bleu ».

Quelque 500 personnes ont également « bloqué l’autoroute » dans la ville d’Al-Showak, dans l’Etat de Gedaref, a déclaré à l’AFP un témoin. 

À El Obeid, capitale de l’État du Nord-Kordofan, quelque 3 000 personnes ont défilé dans les rues en scandant « les Haoussas gagneront », tandis qu’à Port-Soudan, sur la mer Rouge, des milliers de Haoussas se sont rassemblés devant les bureaux du gouvernement local pour demander « justice pour les martyrs ». 

Le Soudan, l’un des pays les plus pauvres du monde et embourbé dans une crise économique qui s’est aggravée depuis que Burhan a pris le pouvoir l’année dernière, n’a connu que de rares intermèdes de régime civil depuis l’indépendance.

Le Nil bleu, où les combats ont éclaté la semaine dernière, était un champ de bataille clé pour les rebelles qui tentaient de renverser l’ancien président Omar el-Béchir pendant la guerre civile soudanaise de 1983-2005, les combats ayant repris en 2011.

Les militants pro-démocratie accusent l’armée soudanaise et les anciens chefs rebelles qui ont signé cet accord de paix d’exacerber les tensions ethniques à des fins politiques, ce qu’ils rejettent.

Des combats auraient éclaté le 11 juillet après le rejet par Bertis d’une demande haoussa de création d’une « autorité civile chargée de superviser l’accès à la terre« , a déclaré à l’AFP. 

Les pays est ingouvernable actuellement, au risque d’un coup d’état militaire, comme celui raté en octobre par le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan a provoqué une résurgence de la violence ethnique. 




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