Fidèle à une tradition catholique vieille de 700 ans qui se célèbre tous les 25 ans, l’évêque de Rome a proclamé l’année 2025 comme une année spéciale de grâce spirituelle. A l’occasion du premier angélus de l’année, le chef suprême de l’Eglise catholique a adressé une demande solennelle.
« Le Jubilé demande de traduire cette remise des dettes (ndlr, la dette des pays pauvres) au niveau social, afin qu’aucune personne, aucune famille, aucun peuple ne soit écrasé par les dettes. J’encourage donc les dirigeants des pays de tradition chrétienne à donner le bon exemple en annulant ou en réduisant autant que possible la dette des pays les plus pauvres », a plaidé le pape François devant les fidèles réunis place Saint-Pierre.
Avant lui, d’autres papes se sont intéressés à la question de la dette des pays pauvres.
Dans son encyclique Populorum Progressio, Paul VI abordait déjà le sujet en 1967. Jean-Paul II avait expliqué lors du dernier jubilé en l’an 2000 qu’annuler la dette des pays pauvres étaient « un but de civilisation et de progrès ».