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« Tant qu’il y aura de belles femmes, il y aura plus de cas de viol », les propos choc du président philippin

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Habitué à l’outrance et des insultes, le président philippin, le très controversé Rodrigo Duterte en a rajouté une couche avec une déclaration fracassante.

« Ils disent qu’il y a de nombreux viols à Davao. Tant qu’il y aura un grand nombre de belles femmes, il y aura plus de cas de viol », a déclaré Rodrigo Duterte, a-t-il lâché jeudi 30 août lors d’un meeting sur la criminalité, à Davao.

Une déclaration telle une apologie au viol, qui a provoqué l’ire de plusieurs associations féministes. « Plutôt que de s’attaquer sérieusement au problème, le misogyne Duterte aggrave les blessures des victimes de viols avec ces insultes », a ainsi déploré le collectif #BabaeAko, cité par BFM TV.

Avant même son élection à la présidence des Philippines en juin 2016, souligne la même source, Rodrigo Duterte avait défrayé la chronique en plaisantant sur le viol d’une missionnaire australienne, assassinée en 1989 lors d’une émeute dans une prison de Davao

« J’ai vu son visage et je me suis dit, putain, quel dommage. Ils l’ont violée, ils ont tous attendu leur tour. J’étais en colère qu’ils l’aient violée mais elle était si belle. Je me suis dit, ‘le maire aurait dû passer en premier’ », avait-il déclaré.

Des propos qui ont naturellement provoqué le courroux de l’association féministe Women against Duterte avait alors déposé une plainte pour apologie du viol auprès de la Commission des droits de l’homme des Nations unies.

Se décrivant lui-même comme un dictateur, Rodrigo Duterte s’est aussi vanté d’avoir deux maîtresses.

En novembre, rappelle BFM TV, il n’avait pas hésité à insulter le pape François, au risque de choquer les 80% de catholiques que comptent les Philippines.

Commentant la visite du souverain pontife dans l’archipel en janvier 2015, Rodrigo Duterte lui avait reproché d’avoir provoqué des embouteillages monstres: « Ils nous a fallu cinq heures pour aller de l’hôtel à l’aéroport. J’ai demandé qui on attendait. Ils ont dit que c’était le pape, je voulais l’appeler. Le pape, fils de pute, rentre chez toi. Ne viens plus en visite ».

 




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