Dénonçant une « militarisation évidente du climat politique » à la suite des violents affrontements au domicile du candidat Yaya Dillo, l’opposant Saleh Kebzabo s’est retiré de la course à la présidentielle du 11 avril prochain.
Alors que ce dernier réclame toujours au gouvernement tchadien ses frais de campagne lors de la précédente élection, il doute de la transparente du prochain scrutin à la lumière des derniers évènements.
« Il s’est passé des choses horribles, barbares. On ne peut pas se comporter dans un pays comme dans une jungle. L’armée a débarqué chez notre collègue, candidat à la présidentielle, pour avoir commis le crime de lèse-majesté d’être candidat. Et on a tué sa mère, c’est inadmissible », s’indigne Saleh Kebzabo, cité par rfi.